LES SIMPSON COMICS #7 Sortie Aux USA : Janvier 1995 Sortie en France : Mars 2001 ============================================================================== > La couverture ============================================================================== Bart est tout petit, sur une table. Il tient une fléchette dans les mains. Il y a une fronde et une balle de baseball. Boule de Neige II s'approche de lui et approche sa patte. Il a peur. Le titre est "Ay Carumba ! Les Simpson en BD !" (comme au #6). ============================================================================== > Les histoires ============================================================================== >> Je rétrécis, donc je suis... petit. (I Shrink, Therefore I'm Small) - Histoire de Simpsons Comics #8 américain (Janvier 1995) >> Edna reine du Congo dans "Le Skinner de la jungle" (Edna, Queen Of The Congo Jungle Bungle) - Histoire de Simpsons Comics #8 américain (Janvier 1995) ============================================================================== Je rétrécis, donc je suis... petit. Ecrit par Gary Glasberg 21 pages - 150 vignettes Dessiné par Luis Escobar Colorié et imprimé par Tim Bavington, Nathan Kane et Electric Crayon Traduit par François Peneaud ============================================================================== % % Dans le bureau de monsieur Burns. Burns : Smithers, c'est la faucheuse, sauvez-moi ! Hibbert : Quelqu'un m'a bipé ? J'étais en réunion. Smithers : Docteur, c'est une urgence ! A approximativement 7H51 ce matin, M. Burns faisait ses exercices physiques quand il commença à ressentir une vive douleur dans la pointrine, un manque de souffle, et un désir incontrôlable de m'appeler "maman". Après avoir savourer cet instant pendant pendant 2,5 secondes, j'ai appeler le SAMU. Hibbert : C'est tout ? Burns : Suis-je mourant, docteur ? Dites-moi la vérité. Même un bon coeur connaît des limites à ce qu'il peut endurer. Hibbert : Vous n'avez pas à avoir peur, M. Burns. Heureusement, ce n'est pas une crise cardiaque. Burns : Alors dites-moi, docteur, qu'est-ce donc ? Hibbert : Une rès grosse crise de foie. Smithers : Mais c'est impossible ! Je surveille personnellement le régime de M. Burns. Burns : Hmm... Cela ne me surprend pas. Je dois vous raconter quelque chose. Ma maladie remonte à 1929... J'étais alors un jeune capitaliste idéaliste, je travaillais pour la société de courtage de mon père à New York. Je n'oublierai jamais ce jour- là... % Flashback en 1929. On voit des images en noir et blanc de l'entreprise. Burns : [il raconte] Le marché était animé et les bedaines gonflées. On approchait de l'heure du déjeuner quand l'un des lèche-bottes au service de mon père arriva avec mon sandwich. Assistant : Voici votre déjeuner, monsieur. Crabe royal d'Alaska au caviar sur votre blé concassé. Burns : Eh bien, dépêchez-vous ! Donnez-le moi. Je meurs de faim. Gloups ! [il rote et continue à raconter] Ce renvoi inattendu sembla prendre tout le monde au dépourvu ! Je fus totalement humilié, mais ce n'est rien comparé à la tragédie qui allait suivre. [en 1929] Hé, hé. [il continue] Le marché coula aussi vite que le Titanic. Des sociétés faisaient faillite sous mes yeux ! Le désespoir de les collaborateurs était horibble. Je contemplais la mort du marché américain ! Et tout me semblait être de ma faute. Mon éructation impportune semblait être responsable du début de la grande dépression ! [on revient au présent] Depuis ce moment, j'ai inconsciemment refoulé mes besoins d'évacuation digestive. Du moins, c'est ce que m'affirme mon psychanalyste surpayé. Cet obsédé de l'oedipe est un idiot ! Parfois, un cigare n'est rien d'autre qu'un cig... Aarrhh ! Smithers : Monsieur, je ne savais pas. Hibbert : Etant donné votre santé fragile, M. Burns, une opération classique serait dangeureuse. Il doit y avoir un autre moyen d'opérer cette occlusion. Smithers : Contactons nos chercheurs. Il auront peut-êtredes idées, eux. % Au laboratoire de Burns. Olberman : ... Le rayon de croissance est conseré sous haute sécurité depuis un moment. Cepandant, je crois qu'en renversant sa polarité, nous pourrions rétrécir n'importe quel objet à la taille voulue. Burns : Manifestement, vous faites des expériences sur votre propre cervau, Olberman ! Quelle est la relation avec mes chances de survie ? Olberman : C'est très simple. Nous pourrions miniaturisé un module chirurgical contrôlé à distance, vous le faire avaler, et détruire l'occlusion sans le moindre scalpel. Burns : Et si le contrôle à distance tombe en panne ? Olberman : Il nous faut quelqu'un pour mener le module au cas où le signal radio serait interrompu. Même un singe ferait l'affaire. Burns : Smithers... vite, trouvez-moi un singe ! Smithers : [en regardant Homer] Hmm... pas de problème, monsieur. Burns : Arrhh ! Smithers : Préparez le rayon, docteur ! Et vite ! % Dans le bus scolaire Martin : Ahh... un peromyscus polionotus ! Magnifique spécimen, lisa. Pourquoi l'amène-tu à l'école ? Lisa : Pour une expérience en sciences, Martin. Après des semaines de conditionnement, j'ai apris à mon amie à queue rose l'antique art martial du tai chi. Bart : Ha ! Tu rigoles ? Cette souris idiote n'est bonne qu'à une chose... faire peur aux filles. Allez, Milhouse, on va s'amuser. Lisa : Hé ! Bart : Un sourire, les filles ? Sherri : Aaahhh ! Terri : Aaahhh ! Otto : attention, les gosses. Ca va tanguer ! Bart : [faisant tomber la souris par la fenêtre du bus] Oups. Lisa : Non ! Arrête le bus, Otto ! Bien joué, Bart ! Et je fait quoi, moi ? Sans cette souris, mon projet tombe à l'eau. Tu n'iras nulle part avant de la retrouvée ! Bart : Tu veux que je soit en retard à l'école ? Lisa : Ramène-moi cette souris indemne, frérot, ou pépare-toi à en subir les douloureuses conséquences. Bart : No problémo, soeurette ! T'inquiète pas. Allons-y, Milhouse. On a des cours à sauter... enfin, une souris à attraper. % Dans la centrale nucléaire, Homer a été cherché et se dirige vers le labo. Homer : Ben, M. Smithers, merci pour les donuts ! Je savais que l'usine récompensait un employé du jour. Pourquoi je doit porter ces vêtements ? Smithers : A cause des microbes... Pour en être protégé, je veux dire. M. Burns veut prendre soin de vous. C'est juste un costume de notre film promotionnel "Vive Muruoa". Les industries Burns vont construire des parcs de loisirs, et en tant qu'employé du jour, nous voudrions que vous testiez un nouveau manège. Olberman : Ce n'est absolument pas dangeureux. Cepandant, il faudra suivre quelques règles. La durée du voyage -- euh, du tour du manège, est précisement d'une heure. Calez-vous dans votre siège et ne bougez plus ! Quoi que vous fassiez, ne touchez à rien ! Smithers : Nous comptons sur vous, Simpson. Des questions ? Homer : Y en a au chocolat, ou ils sont tous nature ? % Plus loin, Bart et Milhouse poursuivent la souris dans la centrale. Bart : Regarde, milhouse, la voilà. Attrapons-la ! Milhouse : Elle est où Bart ? Bart : J'en sais rien mec, mais on a de la visite. Vite, cache-toi ! Homme #1 : Hé, Larry, v'la le vieux. Larry : Avant de l'ammener au labo, on va faire un noeud à sa perf. Homme #1 : T'es trop. Bart : Hmm % A ce moment, ailleurs dans la centrale. Homer : C'est parti, les gars ! Ohh, des effets spéciaux ! Hibbert : Le patient est prêt, messieurs ? Larry : Pour sûr, doc. Milhouse : C'est plutôt craignos, içi. On devrait se tirer, Bart. Bart : T'as raison. Laissons tomber cette fichue souris et... Attends ! La voila ! Milhouse : Chopons-là ! Olberman : Activez le rayon de miniaturisation. Bart : Homer ? Homer : Qu'est-ce... ? % Homer, Bart et Milhouse sont rétrécits. Smithers : Bravo, docteurs. La première phase est un succès. Continuons- nous ? Hibbert : Absolument. Homer : Wahou, super, la réalité virtuelle ! Ces manèges se sont sacrément améliorés depuis mon enfance. Hmm... le trouille bleue était mon favori. Olberman : Merci, Rachel. Une fois le module submergé dans le Martini de M. Burns, la digestion devrait être immédiate. Homer : Ohh, un torrent. Olberman : Cul sec, M. Burns. Homer : Wahouu ! % Pendant ce temps, Bart et Milhouse sont minuscules. Milhouse : J'aime pas ça, Bart. J'ai peur. Bart : Y'a pas de lézards, mec. De quoi t'aurais peur ? Milhouse : Aahh ! Bart : Aahh ! Par là, Milhouse, je te couvre. Milhouse : T'appelles ça me couvrir ? Bart : Aye carumba ! C'est la souris de Lisa ? Milhouse : Je ne crois pas. % Dans le module qui s'est introduit dans monsieur Burns. Homer : [regardant l'écran qui indique le foie] Hmm... le foie ! J'ai faim. Heureusement que j'ai gardé ce donut à la confiture pour la route. [il renverse de la confiture sur le tableau de bors qui disjoncte] Oups ! Au moins j'en ai pas mi sur cette chouette combinaison. Olberman : Quelque chose ne va pas. Damnation ! Smithers, j'ai perdu le contrôle du module ! Homer : Wahouu ! % De retour avec Bart, Milhouse et la souris mutante. Bart : Bouffe de l'acier, espèce de monstre bicéphale ! Souris : Grahh ! Milhouse : Allez, Bart. Par là, dépêche ! Wahh ! Bart : Où on est, Milhouse ? Milhouse : On peut rentrer, maintenant ? Qu'est-ce qu'on va faire, Bart ? Bart : Suis-moi. Tu sens ce que je sens ? On dirait des cacahuètes ! Milhouse : Ou du chocolat. Du nougat au chocolat ! Bart : [en même temps que Milhouse] Du nougat au chocolat ! Oh Super ! % Dans l'estomac de monsieur Burns. Homer : L'estomac... fff, j'espère que ce manège est bientôt fini. C'est presque l'heure du déjeuner. Olberman : Messieurs, venez vite ! Je peux voir Simpson dans l'estomac de M. Burns. Si mes calculs sont corrects, il ne passera pas à travers l'occlusion à moins que quelque chose ne le fasse changer de route. Hibbert : Et vous pensez à quoi ? Smithers : Je sais exactement ce qu'il faut. Homme #2 : Q-quoi ? Smithers : [il prend la barre de nougat] Hee ! Tiens Bon ! Faut... que... j'arrive... à temps ! Si je connais Simpson... il verra cette barre de nougat et il enfoncera l'occlusion pour l'attraper. Bart : Aaahhh ! Milhouse : Aaahhh ! Homer : Si je ne trouve pas vite de quoi manger, je vais mourrir de faim. Bart : Wahhh ! Papa à l'aide ! Homer : C'est Bart ! Avec de la nourriture ! D'oh ! J'ai loupé le nougat ! [il attrape Milhouse et Bart] Milhouse : [fesant tomber son sac] Oups ! Olberman : Il a réussi. Attention, préparez-vous... % Monsieur Burns fait un rot enorme. Barney : [chez Moe, reveillé par le rot] Papa ?? Smithers : Le père Noël existe ! Olberman : C'est fini. La miniaturisation devrait s'inverser maintenant. Smithers : Bravo, Simpson. Il fallait être un petit homme pour faire ce que vous avez fait. Grâce à vous, M. Burns... Homer : y'a quoi à manger ? Bart : [avec la souris à ses pieds] Cool. Regarde qui est là, Milhouse. Milhouse : Heu... Bart, je crois que j'ai perdu quelque chose. Hibbert : Oh-oh. Messieurs, nos capteurs indiquent que quelque chose est dans l'estomac de M. Burns. Olberman : Mein gott ! Euh... mon dieu ! On dirait un sac à sandwich ! Milhouse : Oui, m'sieur. un sandwich à la gelée de marshmallow. Smithers : Devrions-nous nous inquiéter, olberman ? Olberman : Si je ne me trompe pas, cette gelée contient des additifs largement assimilables. Le sachet et le pain devraient être dissous par les sucs gastriques. Mais si des traces de l'energie du rayon sont entrées en contact avec la gelée... nous verrons bien. % Chez les Simpson, Homer et Bart sont devant la télé et Marge arrive. Marge : Coucou, les garçons. Bonne journée ? Homer : Comme d'hab'. Bart : [en même temps que Homer] Comme d'hab'. Marge : Bien. Lisa : Bart ! Qu'est-ce que tu as fait à ma souris ? Bart : Y'a un problème, Lisa ? Ton projet a pas réussi ? Lisa : J'ai eu un "A", bien sûr. Mais regarde-la ! Bart : Cool ! Donne-la moi pour mon prochain projet en sciences. peut-être même que d'içi là, une deuxième tête va lui pousser ! % Dans le manoir de monsieur Burns qui est couché. Smithers : [pensant] M. Burns a l'air d'aller bien. Je suppose que cette gelée a jeté un froid pour rien. Hé hé ! [il se fait manger par un monstre de monsieur Burns et se reveille] Yaaaah ! [pensant] Ouf ! Heureusement, je ne croit pas aux monstres. % Une flaque sort de la chambre de Burns par dessous la porte. Fin. ============================================================================== Edna reine du Congo dans "Le Skinner de la jungle" Ecrit par Bill Morrison 7 pages - 39 vignettes Dessiné par Luis Escobar Colorié et imprimé par Bill Morrison, Nathan Kane et Electric Crayon Traduit par François Peneaud ============================================================================== % % En pleine jungle, Skinner, Otto et des élèves sont à la recherche du puma. % Edna est cachée sur un arbre. Skinner : Allez, on se bouge Edna : [pensant] Encore une bande de mâles blancs qui osent pénétrer dans ma jungle ! Il ne paient pas de mine, mais je ferai mieux de les garder à l'oeil. Willie : Och, Seymour, faisons une pause... Skinner : Appelle-moi Bwana ! [pensant] J'ai toujours voulu dire ça ! Willie : Och, Seymour, faisons une pause... On n'est pas des machines. On peut pas supporter ça ! Skinner : Courage, Willie, notre promenade touche à sa fin. Le voilà ! Le palais du puma ! Ces ruines étaient jadis le temple d'une tribu indigène adoratrice d'un grand chat. Les autochtones ont disparu, mais cette partie de la jungle est encore parcourue par leur Dieu... le très vénérable Puma Pourpre ! Martin : Mais M., enfin... Bwana... Je ne crois pas que l'on trouve des pumas au Congo. Skinner : J'ai bien dit `très rare', non ? Edna : Restons dans les parages. Ces idiots pourraient avoir des ennuis. Que... Oh ! % Le puma sort des herbes et saute sur Bwana. Willie : Vingt Dieux ! Skinner : Par Dieu Otto : Woua, mec ! Skinner