LES SIMPSON COMICS #1 Sortie Aux USA : Novembre 1993/Avril 1994 Sortie en France : Septembre 2000 ============================================================================== > La couverture ============================================================================== Une image de Homer immense dans le sol devant la taverne de Moe qui tient Marge. Bart saute sur sa tête. Lisa regarde et Maggie est prise dans du fil. Wiggum arrive, Barney court dans le bar et Burns rit avec une potion dans les mains. On distingue l'ombre de 2 tours de la centrale nucléaire en bas à droite. ============================================================================== > Les histoires ============================================================================== >> L'incroyable Homer qui grossit (The Amazing Colossal Homer) - Histoire de Simpson Comics #1 américain (Novembre 1993) >> Quand surgit... le pénalisateur ! - Partie 1 (When Stalks... THE PENALIZER) - Histoire de Bartman Comics #2 américain (Avril 1994) ============================================================================== L'incroyable Homer qui grossit Ecrit par Steve Vance 24 pages - 148 vignettes Dessiné par Bill Morrison Colorié et imprimé par Tim Bavington & Cindy Vance Traduit par François Peneaud ============================================================================== % % Dans la salle de bain des Simpson. Homer se pèse. Homer : Alors... Je suis gros comment ? Bart : Mince ! 130 kilos ! Un nouveau record ! Bravo, Homer ! Homer : D'oh ! Marge : Voilà de belles serviettes toutes chaudes sorties du sèche-linge... Bart, qu'est ce que tu fait ? Bart : Je lis la balance pour Homer. Son ventre l'empèche de la voir. Marge : Homer ! Tu as encore grignoté ! Je t'avais demandé de ne pas manger le contenu du pot à biscuits. Homer : Pardon, Marge... Je n'ai pas pu résister aux petits noeuds papillons avec un glaçage rose. Marge : C'était des sabliers. Je les avait préparés pour la réunion des "Horloge biologique watchers" de Patty et Selma ce soir. Homer : Oups ! % Homer part en voiture au travail. Marge : Rappelle-toi : pas plus d'un donut aujourd'hui ! Homer : Promis... [snif] Homer : [pensant] Un seul donut... C'est pas juste ! Allez mon gars ! Tu peux le faire ! Il suffit de ne pas penser aux donuts ! Mais tout me rappelle les donuts ! Même ce nuage ressemble à un gros donut ! Et celui-là ressemble à plein de donuts ! [un nuage ressemble a un paquet de donuts avez écrit "Mange-nous, Homer"] D'oh ! % Dans le bureau de monsieur Burns. Burns : Hunnnnn... Smithers ! Smithers : Vous avez hurlé, monsieur ? Burns : Occupez-vous de cette cochennerie ! Et la prochaine fois, achetez la boîte à ouverture facile ! Smithers : Euh, c'est la boîte à ouverture facile, monsieur ! [zip] Burns : Ah, Smithers... Si seulement j'avais votre juvénile vigueur. Smithers : Le paquet était peut-être défectueux, monsieur. Je me ferai un plaisir d'envoyer une lettre incendiaire au fabriquant... ou mieux, vos avocats pourraient provoquer sa ruine. Burns : Merci, mon ami, mais j'ai peur qu'il ne faille plus que la faillite d'un petit fabriquant de matériel de bureau pour me faire retrouver le sourire. Vous savez j'étais plutôt viril dans ma jeunesse... En fait, j'ai jadis battu McKenzie, la brute des montagnes, au jeu de palet. Hmm... Et regardez-moi aujourd'hui... Toutes ces années, et que m'en reste-t-il ? Un corps trahi par le temps. Smithers : Et une fortune personnelle évaluée à 2,6 milliards de dollards. Burns : Bien sûr, bien sûr ! Mais la simple richesse, aussi ostentatoire et obsène soit-elle, ne sera jamais qu'un pauvre substitut au bien-être physique. Quelle liberté m'offre-t-elle, tant que je suis lié par les chaînes de la mortalité ? [regardant par la fenêtre] Regardez-les tous, ces fourmis travailleuses, bienheureux dans leur ignorance du sort qui nous attend tous. Je vous le demande, Smithers... Est-il juste que moi, leur infatigable bienfaiteur, dois-je subir la même dégradation physique que cette population ignare ? Smithers : Vous oubliez le projet R. Burns : Mais oui, le projet R ! Venez, Smithers... Allons donc rendre visite à la R&D ! [Recherche & Développement] % Burns et Smithers sont dans un ascenseur. Burns : Le projet R... Mon réjuvénateur. Ah, sa simple évoquation me procure un délicieux frisson. Smithers : Ce pourrait être une bénediction, pour l'humanité, monsieur. Burns : Vous rêvez. Vous croyez que j'ai dépensé des millions de dollards pour que le péquenaud du coin puisse passer 50 ans de plus à lire des B.D. ? Je l'ai fait pour moi, pour recouvrer ma vigueur perdue. Je pourrais alors tendre la main à l'humanité... Une main de fer ! % Ils arrivent. Ils sont accueillis par le docteur Olberman. Burns : Ah, Dr. Olberman. Où en sont vos recherches ? Olberman : La construction est terminée, monsieur ! Voici... le réjuvénateur ! Il stimule la production d'hormones et augmente la croissance des nouvelles cellules. Il devrait effectivement inverser le processus de viellissement. Il ne nous reste plus qu'a le tester sur l'homme. Burns : Le tester ? Quelle idiotie ! Vous me prenez pour une agence gouvernementale ? Commencez immédiatement mon traitement ! Smithers : Euh... souvenez-vous du projet Q, monsieur. Burns : [Voyant un panneau interdisant l'accès au projet Q jusqu'a l'an 10 000] Hmmm... Très bien. Lancez les tests. Olberman : Nous devons d'abord trouver un sujet approprié... Burns : Facile : Un de mes fidèles employés. Lors des dernières négociations salariales, le syndicat m'a autorisé à pratiquer des expériences médicales sur eux contre une pause-café supplémentaire. Regardons donc qui traîne dans la salle de repos... % Dans la salle de repos, Homer choisit un donut. Homer : [pensant] Quel donut va bien pouvoir satisfaire mes envies de la journée ? [il en avale un] Hmm... pas celui-là. Peut-être celui saupoudré de sucre rose... [un autre] Non [un autre] Nada [un autre] Ni celui-là. % Retour devant les écrans de surveillance. Burns : J'en n'ai assez vu. Brrrr. Préparez le rayon. Olberman : Je n'ai qu'a focaliser le rayon sur la position précise du sujet... [il enclenche le système sur Homer] Burns : Rien ne se passe ! Et zut ! encore un échec ! Smithers : C'est moins pire que le projet Q, monsieur. Burns : Merci bien, soeur sourire. Votre indéfectible optimisme ne cessera jamais de m'agacer. Continuez vos recherches. % Chez les Simpson, dans la chambre de Homer et Marge. Homer : Aaah ! Foutue [arh] fermeture- [arh] éclair, pourquoi [arh] tu ne [arh]... Marge : Mon dieu, ça va Homer ? A t'entendre, j'ai cru que tu fesais une crise cardiaque ! Homer : Ca va, Marge... Mais ce pantalon à dû rétrécir au lavage. Marge : Il est tout neuf... Je ne l'ai même pas encore lavé. Et il est plus large que l'autre. Tu as mangé combien de donuts hier ? Homer : Euh... Juste... [son pantalon craque] Marge : Je n'ai plus qu'à aller acheter la taille au dessus. Sinon qu'est- ce que tu vas porter au travail ? % Marge est de retour avec un nouveau pantalon. Marge : Homer ! J'ai ton pantalon ! Homer ? Oh mon dieu... Kent : Dernière minute... Nous savons tous que les enfants grandissent trop vite... Mais apparemment, certain adultes aussi. En rentrant chez elle avec un nouveau pantalon pour son mari, Mme Marge Simpson a découvert qu'il était aussi devenu trop grand pour la maison. M. simpson, qui grossit toujours, se dirige vers le centre-ville. % Chez l'assureur où ils regardent la télé. Assureur : Si vous vendez encore un contrat à ces cinglés de Simpson, vous êtes viré ! % Au bureau de monsieur Burns où il regarde la télé. Kent : Mme Simpson à déclaré : "Heureusement qu'il a un slip superextensible..." Burns : Vous avez vu Smithers ? Il est devenu géant ! Encore mieux que de rajeunir ! Imaginez ! Moi, Charles Montgomery Burns... dominant le monde ! Un peu comme le joyeux géant vert, mais pas vert et pas joyeux ! Des pays prendront mon nom ! % Dans la voiture, Marge poursuit Homer avec Maggie. Marge : Voilà ton père, Maggie. Il croit peut-être qu'il part au travail. Homer ! Homer... C'est moi Marge ! Ecoute-moi ! Homer ! Rien à faire. Il est tellement grand qu'il ne m'entend pas. Si seulement nous pouvions faire quelque chose. Il est si grand qu'il pourrait blesser quelqu'un ! Homer : [il marche sur un panneau] Ohhh ! [il se cogne la tête] Aarrghh ! [il s'électrocute] Yaahh ! Marge : Oh, Homer... % Une conférence du maire. Quimby : Bonjour, amis cinéphiles. Nous sommes aujourd'hui rassemblés pour rendre hommage à une légende vivante... La star de films comme "3001 : L'hérissé de l'espace" Et "La godasse fantôme". Ses 24 films ont engrangé un total de plus de 900$ rien qu'a Springfield. Je déclare ce jour la "Journée Troy McClure". Troy va maintenant imprimer ses pas dans le ciment, à côté de ceux d'autres stars immortelles comme Krusty le Clown ou Gladys la mule chantante. [homer marche dans le ciment] Trouvez le nom de ce voyou géant ! Il va regretter d'avoir taillé un costard en ciment à joe Quimby ! Kent : ... Voilà donc ce qui c'est passé au mégalogaloplexe de Sringfield. Le maire a mis la police en alerte rouge, et a promis de "faire le nécessaire" pour protéger la ville de ce King-Kong ! % Chez Moe, où ils regardent la télé. Barney : Waouh ! Mon délirium devient de plus en plus réaliste. Moe : Quelle taille ! Vaux mieux mettre une caisse de Duff de côté ! % Chez Apu, il regarde un magazine. Apu : [pensant] Hélas, mon ami, vous avez toujours été mon plus gros client, mais il arrive qu'abondance de biens nuise. % Dans la classe de Bart où Bart écrit une punition : "Je ne dois pas % exagérer le problème de poid de mon père". Edna : [pensant] Fichu mal de tête ! J'ai l'impression d'entendre battre mes tempes. [elle voit Homer par la fenêtre] Aahh ! Excuse-moi, Bart. Tu peux t'en aller. % Au magasin de donuts. Eddie : Ouf ! Enfin la pause ! Une alerte rouge, c'est pas la joie. Policier : Bien vrai. On n'a pas arrêté depuis qu'on a commencé. Ca fait au moins 45 minutes. Lou : J'ai pas vu trace de géant. A mon avis, cette histoire, c'est du bid... [Homer arrive] Tous : Aaaahhh !!! % A la télé, Kent Brockman. Kent : ... Le commissaire Wiggum a regrétté que ses hommes n'aient pu stopper le géant mais a fait remarquer qu'il avaient su choisir le bon endroit pou l'attendre. Me rejoignent maintenant deux des meilleurs thérapeutes de Sprigfield, le Dr. Julius Hibbert et le Dr. Marvin Monroe. Monroe : Salut, Kent. Kent : Dr. Hibbert, en tant que médecin, que pouvez-vous nous dire sur ce cas ? Hibbert : Eh bien, Kent, étant médecin de famille des Simpson, j'en ai beaucoup vu, mais là, c'est du gâteau. Ha, ha ! Monroe : Et vous, vous n'êtes pas un gâteau ! Comme je l'explique dans mon nouveau livre, "Moi ça va, c'est vous qui êtes malades", ce genre de phénomène correspond à un concept de jung, l'inconscient collectif. C'est exactement le genre d'hystérie collective qu'encourage les délires d'ignorants pseudo-experts autoproclamés prêts à tout pour attirer l'attention sur eux ! Kent : Hmm, oui, bien... Allons maintenant en direct chez celui que nous avons surnommé "l'incroyable Homer qui grossit", pour essayer de contacter sa malheureuse famille. Lisa : Nous préférerions ne pas participer à ce cirque médiatique. Veuillez nous laisser conserver quelque dignité. [elle claque la porte] % Chez les Simpson. Bart : Bravo, Lisa ! Lisa : Merci, Bart. Franchement, je m'attendais à te voir prendre le parti des vautours qui veulent profiter de notre malheur. Bart : Ben, Euh... Marge : Coucou, c'est moi. Lisa : Maman ! Ca va ? Marge : Je suis épuisée ! J'ai poursuivi votre père à travers toute la ville. J'ai fini par tomber en panne d'essence. Bart : Pas de panique, Maman. Toute cette sorbide affaire pourrait bien être notre billet pour une vie meilleure... et voici celui qui va peut-être nous vendre ce billet. Hutz : Salut ! Je suis Lionel Hutz, avocat. Ma carte. Marge : [lisant sa carte] "Négociateur des droits médiatiques pour les victimes de tragédie ?" Hutz : Tout à fait, Mme Simpson. Avec moi, Hollywood vous tendra les bras en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Prime Time" ! Marge : Désolée, M. Hutz, mais je dois vous demander de sortir de chez moi immédiatement ! En voiture, les enfants... Nous allons voir le maire. % Au sous-sol de la mairie. Homme : Les sondages de l'après-midi sont arrivés, monsieur. Vous perdez 11% à cause du géant. Quimby : M'est d'avis qu'il est temps de lancer une bonne petite offensive militaire. Des tuyaux, Wiggum ? Wiggum : Tous nos véhicules sont en patrouille... sauf les 12 de votre escorte, bien sûr. Nous suivons le bestiau à la trace depuis une heure. Quimby : Assez de blabla, Wiggum. Au fait ! Wiggum : Il va vers la centrale nucléaire. Quimby : Quoi !? Wiggum : Oui. S'il l'écrase, adieu Springfield et bonjour la radioactivité qui tue ! Marge : Laissez-moi passer ! Quimby : Qu'est-ce que... Marge : Je suis Mme Simpson, et je veux voir le maire ! Quimby : C'est bon, les gars, lâchez-la. Wiggum : Quimby, z'avez perdu la tête ? Une civile içi ! Elle va tout voir ! Même le grand tableau ! Quimby : Taisez-vous, Wiggum. C'est une électrice. Alors, que puis-je pour vous Mme Simpson ? Marge : Je veux savoir ce que vous allez faire pour mon mari, M. le maire. Quimby : Je suis sûr que vous comprenez la gravité de la situation. Si votre mari marche sur la centrale nucléaire, la fusion qui en résultera détruira Springfield ! Par conséquent, dans la meilleure tradition des films de monstre, j'ai demandé au pentagone de préparer un raid aérien contre votre mari. Marge : Quoi ? Bart : Un raid ! Cool ! Marge : Vous ne pouvez pas faire ça ! Homer risque sa vie ! Quimby : Allons, Mme Simpson... Je ne dit pas qu'il ne va pas être décoiffé, mais il est de mon devoir de protéger les propriétaires fonciers de notre belle ville. Et puis, ça convainquera peut-être ces pacifistes de Washington qui ferment des bases militaires de l'importance stratégique de la base aérienne de Springfield. Une vigilence sans fin contre les monstres géants est le prix à payer pour la liberté. Olberman : J'aurait peut-être une autre solution... Quimby : M. Burns ! Je suis toujours à l'écoute de notre ploutocrate principal. Burns : Pour des raisons, euh, humanitaires, je veux capturer vivante cette créature. Je crois que nous avons un moyen. Dr. Olberman ! Olberman : Nous avons développé une substance qui rendra inconscient ce géant et lui redonnera sa taille normale. Mais il y a un inconvénient... Nous n'avans été capables de fabriquer qu'une seule dose de ce sérum. Nous n'aurons qu'une seule chance... Nous ne devons pas échouer. Quimby : Une seule chance, hein ? Ca me semble trop risqué. Lisa : J'ai une idée ! Quimby : Hé, hé ! Comme c'est mignon ! Parle, ma chérie ! Lisa : Le temps nous étant compté, je passe l'éponge sur votre paternalisme. Je sais comment faire pour être sûr de l'atteindre. Vous n'avez qu'à... % Wiggum prépare les troupes pour attaquer. Wiggum : Allez, les gars. Vous savez quoi faire. On va l'avoir, ce gros tas ! % Les policiers se préparent. Wiggum : Attention, les gars. Le voilà ! % Ils sont poursuivis par Homer. Wiggum : Si vous loupez ce coup, Wiggum, vous pouvez dire adieu à votre retraite ! Homme : Votre hélicoptère attend, monsieur. % Ils ammènent des camions Duff. Homer : Mmmmm... Bière ! Quimby : Ca marche ! Les camions l'éloignent de la centrale nucléaire ! Olberman : Tout est en place. Il va passer exactement devant nous ! Feu ! % Un policier tire sur Homer. Il s'éffondre. Olberman : Le sérum neutralise les effets du rayon. Il reprend sa taille normale. Burns : Bien joué, docteur. Homer : Euhh ! Où... où suis-je ? Comment je me suis retrouvé en slip dans ce trou ? Au moins, y'a personne pour me voir... Yaaahhh ! Marge : Oh Homer ! Dieu merci tu va bien ! Lisa : Papa ! Bart : Super, Homer ! Burns : Hum... Je ne voudrais pas interrompre cette scène touchante, mais étant un employeur bienveillant, la santé de mes employés me tient à coeur. Je voudrais que mon labo fasse quelques tests. % Ils font des tests sur Homer. Puis dans le bureau de Burns. Homer : Je suis nerveux, Marge. J'ai jamais été bon aux tests. Marge : Ce n'est pas ce genre de tests, Homer. Smithers : Les résultats sont arrivés. Ils sont tous... parfaitements normaux. Marge : Et regarde, Homer... Il semble que tu aies perdu 2 kilos. Homer : Wahouu ! A moi les donuts ! % Les Simpson s'en vont. Burns : Adieu, mon petit rat de laboratoire. Qu'attendons-nous ? Commençons mon traitement ! Smithers : Désolé, monsieur, mais j'ai cru bon de na pas leur dire toute la vérité sur ces résultats. Le rayon a eu d'horribles effets secondaires... Il a fait de cet homme un bouffon chauve et obèse, obsédé par les donuts ! Et en plus, il n'y a pas de moyen de savoir combien de temps dureront les effets de sérum. Burns : Zut ! Une fois de plus, mes espoirs sont anéantis et mes oreilles retentissent du rire moqueur de dame fortune. Mais nous verrons bien qui rira le dernier. Continuez les recherches. [on voit un oeil énorme de Homer par la fenêtre] En attendant faîtes renforcer la sécurité. J'ai l'impression d'être observé. % Fin. ============================================================================== Quand surgit... le pénalisateur ! (Partie 1) Ecrit par Jan Strnad 13 pages - 72 vignettes Dessiné par Steve Vance Colorié et imprimé par Bill Morisson, Tim Bavington, Phil Ortiz & Cindy Vance Traduit par François Peneaud ============================================================================== % % Bartman fait sa ronde dans la nuit. Il passe devant chez Apu. Bartman : [pensant] Une présence maléfique rôde dans Springfield, cette nuit... et seul Bartman peut l'arrêter ! Mais elle ferait mieux de se pointer rapidos, sinon je rentre ! Itchy & Scratchy passe dans un quart d'heure ! Apu : [pensant] Quel dommage de jeter ces oeufs marinés alors qu'ils sont a peine contaminés... Mais depuis qu'ils ont commencé à muter, les ventes se sont effondrées ! [il parle] Hmm... Les invendus sont la honte secrète de l'employé de Kwik-E-Mart. Pour empêcher qu'un incident aussi malheureux ne se reproduise, je devrais peut-être rincer le récipient avant de le remplir, cette fois-ci. Nelson : [pensant avec une bombe] C'est ça, minable ! Rentre et laisse ton mur à la merci de ma révolte juvénile ! Ha ha ! Bon, Qu'est-ce que je peut écrire sans fautes ? % Arrive le pénalisateur. Pénalisateur : Lâche cette bombe, ordure ! Nelson : Hein ? Pénalisateur : La noble science de la propustion par aérosol est depuis trop longtemps déshonorée par les méfaits des vandales de ton espèce ! Il est temps de payer ! Nelson : Gloups ! Non... ! % Plus tard, au même endroit. Bartman : [pensant] La nuit a été tranquille. Peut-être ma proie a-t-elle quitté Springfield pour des cieux plus cléments ? [il parle] Gloups ! Ou peut-être pas ! Je crois que je vais louper Itchy & Scratchy, finalement ! Heureusement, c'est une rediffusion ! C'est Nelson... On dirait qu'il est en transe... J'arrive trop tard... Ce monstre a encore frappé ! Nelson ! Réveille-toi ! Qui t'as fait ça ? [pensant] Comme si je ne la savais pas ! Nelson : Euuuhhh... Aaahhh !! C'était... Lui ! Bartman : Tu veux dire... Nelson : Ouais... C'était... % Les informations de Kent Brockman. Kent : ... Le pénalisateur ! Qui est cet être mystérieux qui parcourt les rues de Springfield et punit sévèrement les voyous de la ville ? Ne manquez pas notre dossier spécial - Le pénalisateur... fou dangereux ou redoutable cinglé ? - ce soir dans le journal de 18H ! [il écoute dans son oreillette] Hein ? Quoi ? Ah bon ? Oh. Bon, eh bien voici notre dossier. % Dans le salon des Simpson. Ils regardent la télé. Homer : A mon avis, ce pénalisateur nous rend à tous un sacré service ! Même les plus petits crimes devraient être punis ! Marge : Hum... Je ne sais pas, Mon chou... Ce n'est pas aux citoyens de faire justice eux-mêmes ! Bart : [pensant] Maman à l'air vraiment convaincue... Je n'ose pas lui dire que son propre fils est Bartman, le justicier hors-la-loi ! % Le dossier spécial de Kent Brockman. Kent : Je suis à l'hopital de Springfield avec le Dr. Julius Hibbert, l'homme chargé de soigner les victimes toujours plus nombreuses du pénalisateur ! Hibbert : Bonjour, Kent. Kent : Docteur, comment les agissements de cet étrange justicier ont- ils affécté l'hôpital ? Hibbert : Pour traiter cette nouvelle vague de patients, nous avons dû rouvrir l'aile ouest de l'hopital ! Nous n'avions pas eu besoin d'autant de place depuis... euh... "L'incident" à la centrale nucléaire. Kent : Oui, je suis sûr que tous les téléspectateurs se rappellent cet... euh... "incident". Burns : Maudits médias irresponsables ! Smithers, s'ils repassent cette bande, faîtes couper le courant ! Smithers : Avec plaisir, monsieur ! Kent : Et vous, l'ancien ? Vous avez été agréssé par le pénalisateur ? Abraham : Non ! Un oeuf mutant m'a mordu le postérieur ! Il était vert et visqueux, avec des dents pointues... Hibbert : Les victimes du pénalisateur sont par là, Kent. Je vous préviens... Ce n'est pas joli à voir ! Kent : Je suis un journaliste expérimenté, Dr. J'ai vu des choses qui vous feraient dresser les cheuveux sur... Gloups ! Hibbert : [présentant Jimbo] Oui, le spectacle de ces malheureux est plutôt choquant, n'est-ce pas ? Ce jeune homme, par exemple, toujours à traîner dans la rue, a été forcé de se tenir le nez contre un mur pendant douze heures ! Jimbo : C'a édé na nuit na plus horribbe ne ma vie ! Kent : Affreux ! Hibbert : Ces patients, surpris à faire des grimaces par la fenêtre du bus, resteront peut-être toute leur vie avec ces expressions ! Kent : Quelle tragédie ! Si jeunes ! % Chez les Simpson, devant la télé. Homer : Ils l'avaient bien cherché ! Lisa : Papa ! Un peu de compassion pour ces infortunés scélérats ne serait pas inapproprié ! Homer : Tu vois, Marge ? Lisa est d'accord avec moi ! Marge : Hrrmmm... Hibbert : ... Et içi, le pénalisateur a d'une manière ou d'une autre contraint cet homme à accomplir 20 000 mouvements de gymnastique ! Barney : ... 18, 264... 18, 265... Kent : Et de quoi serait-il coupable ? Hibbert : D'avoir roté bruyamment devant le bar à Moe ! Homer : Yaaahhh ! Ce fou va trop loin ! Il faut arrêter le pénalisateur ! Lisa : [pensant] Bizarre... En général, Bart ponctue toujours ces discussions familiales d'un commentaire sarcastique. Il est malade ou quoi ? Bart : [pensant] Quelque chose dans le modus operandi du pénalisateur m'est étrangement familier... Mais quoi ? Quoi ? Quoi ? % Suite du reportage. Kent : Oh, regardez... Le comissaire Wiggum ! Il est rassurant de voir notre meilleur policier s'occuper de cette affaire ! Auriez-vous le temps de nous dire un mot, commissaire ? Wiggum : Que... ? Oh, salut, Kent. Je... Euh... Je faisais une petite pause. Cette affaire est épuisante ! Kent : Qu'allez-vous faire, maintenant ? Wiggum : Je vais interroger un groupe de gens que le pénalisateur a surpris en train de couper la queue au cinéma. Il n'a vraiment pas eu pitié d'eux ! Vous voulez voir ? Kent : N-non, pitié. J'en ai assez vu ! Une dernière question, commissaire... Comment le pénalisateur force-t-il ses victimes à obéir à ses terribles ordres ? Wiggum : Eh bien, Kent, hormis les problèmes de son identité, de son apparence et de son mobile, c'est la seule question à laquelle nous n'avons aucune réponse ! % Le lendemain, à l'école, dans la classe de Bart. Skinner arrive dans la % classe de Bart. Skinner : Bonjour, Mme Krabappel ! Edna : Qu'est-ce qui vous amène, M. le principal... Une autre visite surprise de l'inspecteur Chalmers ? Bart : [pensant] Aïe, aïe ! Skinner : Je veux que vous m'envoyiez... cette personne... Dans mon bureau immédiatement ! Reprenez le cours, Mlle... Et ne me faîtes pas attendre ! Edna : [pensant] Gros prétentieux ! Bart : [pensant] Hmm... C'est parti pour le bureau du principal... Et je n'ai encore rien fait de mal aujourd'hui ! [il se lève] Edna : Où vas-tu, Bart ? Je n'ai pas encore lu le nom écrit sur ce papier ! Bart : Quoi, pour une fois, c'est pas moi ? Edna : [lisant le papier où il est écrit "Envoyez-moi le garçon"] Hmmm... Non c'est toi. Tant pis. % Dans le bureau du principal. Bart : [pensant] Gloups ! Jimbo, Dolph, Kearny et Nelson ! Ca a l'air important ! Skinner : Bart, je suis sûr que tu sais pourquoi je t'ai appelé. Bart : [pensant] Les grenouilles du labo, les toilettes. Non, les boules puantes... sûrement les boules puantes. [tout haut] Aucune idée, m'sieur. Skinner : Tu as sûrement remarqué l'état du drapeau de l'école en arrivant ce matin ! Bart : [pensant] On a un drapeau ? Skinner : Notre bannière sacrée a été profanée ! Comme tu le vois ce dessin de notre bannière par un de nos anciens élève, l'emblème de notre mascotte, le puma de l'école de Springfield, a disparu ! On l'a découpé ! Bart : J'vous jure, m'sieur, j'ai rien à y voir ! Skinner : Bien sûr, tu nies... Comme tous ceux de ton espèce ! Le Viêtnam était plein de bons à rien comme toi ! Objecteurs de conscience... déserteurs... Feignants et geignards ! Je connais bien cette espèce... Trop bien ! Vous ne vous en tirerez pas comme ça, soldat Simpson ! Bart : [pensant] Pardon ? Skinner : Si ce drapeau n'est pas réparé demain matin à 9 H pile, vous passerez tous en cour martiale ! Rompez ! Bart : Aï Carumba ! Skinner a encore pété un plomb ! Comme si je n'avais pas assez de souci avec le pénalisateur en goguette ! % Bart et Lisa regardent la télé. Kent : ... De nouvelles interviews des victimes du pénalisateur ont révélé des informations surprenantes sur l'identité possible de cette étrange créature de la nuit ! Jimbo : Y'avait un oeil géant et, genre i'm'a hypnotisé ! Barney : J'ai vu une canette de bière... et elle m'a parlé ! Burp ! Nelson : Je me rapelle des crocs qui se rapprochaient, prêts à me déchiqueter ! Kent : Grâce à ces témoignages, nos dessinateurs ont réalisé un portrait- robot du pénalisateur ! Dernière nouvelle ! Après une frénétique guerre des enchères avec canal 4, nous vous présentons, en exclusivité dans "l'oeil de Springfield", la première vidéo du mystérieux pénalisateur ! Un couple a accidentellement enregistré ces images du pénalisateur en tournant un "accident" embarrassant, pour l'émission "Best of des vidéos de la honte à Springfield" ! Comme vous le voyez, cette étrange silhouette à l'arrière-plan rôdant sur les toîts présente une, euh, ressemblance incroyable avec notre portrait-robot, jusque dans le, euh, nombre de membres... % On voit une image des Lovejoy avec à l'arrière-plan, le pénalisateur. Bart : [pensant] Ce symbole sur la poitrine du pénalisateur... C'est l'emblème qui a été découpé dans le drapeau de l'école ! Le coupable est probablement le pénalisateur ! [il voit le signe "Bartman" à la fenêtre] Jimbo, Dolph, Kearny et Nelson sont les suspects principaux, mais... Le Bartsignal ! Je dois y aller ! Lisa : Où vas-tu, Bart ? Bart : Euh, j'ai des devoirs à faire ! Lisa : [pensant] Bart... Qui se précipite pour aller faire ses devoirs ? Ou il a été remplacé par un double extraterrestre, ou il se passe de drôles de choses ! % Au repère de Bartman. Bartman : Tu m'as convoqué, mon ami ? Milhouse : Bartman ! Nous sommes prêts à demarrer le programme ! Bartman : Parfait ! allons-y... Descendons dans... La Bartcaverne ! % A suivre... ============================================================================== Remarques et erreurs ============================================================================== >> Histoire 1 : L'incroyable Homer qui grossit - Il y a une faute de frappe. Smithers dit "Une fortune personellee" au lieu de "Une fortune personelle". - Homer aurait-il vraiement traversé en détruisant la maison (et ses cheuveux fait autant de dégats). - Homer avançait sans se soucier de sa taille. - Le terrain de ciment est vraiement grand pour le pied de Troy. - L'intérieur de la maison des Simpson est noir ? - "3001 : L'hérissé de l'espace" Et "La godasse fantôme" sont des parodies de "2001, l'oddysée de l'espace" et de "La menace fantome". - L'histoire rappelle un peu celle de la deuxième histoire de l'épisode "Simpson's horror show III" où Homer joue le rôle de King Kong. >> Histoire 2 : Quand surgit... le pénalisateur ! (Partie 1) - Exépté dans cette histoire, on ne voit jamais d'oreillette sur Kent ou d'horloge au mur. - Comment ils savent que Barney doit faire 20 000 mouvements alors qui ne les a pas fini. - Il y a une faute d'orthographe : dans le reportage de Kent, Wiggum dit : "Les problème" - Bart était à l'école. Le soir il regarde la télé et il voit un reportage qui annonce qu'il viennent d'avoir des images où il est écrit "DIM" (dimanche). Bart serait à l'école un dimanche ? - Bart a de bon yeux ! Il a réussir à déchiffer le signe du puma sur les images du pénalisateur. Personnellement, je n'y suis pas arrivé. - Aucun témoignage pour le portrait-robot n'indique qu'il est rouge et vert. Comment ont-ils su ses couleurs ? - Les grimaces de Dolph et de Kearny sont différentes dans le reportage et dans le bureau du principal. - Bartman n'apparaît qu'une seule fois dans la série dans [9F21]. Mais aux Etats-Unis, 6 comics de Bartman sont sortis (le dernier date de 1995, donc il n'y en aura probablement plus) ============================================================================== Restrictions ============================================================================== Comics Simpson retranscrits par Charles Tasserit. Ne peut être reproduit sans autorisation. Les dialogues appartiennent à Dino France. Dernière remise à jour le 6 février 2002 par Bart le Tombeur (bartletombeur@simpsonspark.com)